Le président de la République, en réponse à la tragédie du 3 octobre, appelle les Français à jouer les « grandes oreilles ». A se transformer en indicateurs de police ? Attention, pente savonneuse…
Citoyens, fini les vacances ! Vous vous tournez les pouces face à la déferlante islamiste ? Vous croyez encore que l’Etat peut vous protéger de « l’hydre » venue du Moyen-Orient ? Que policiers, gendarmes, fonctionnaires et autres agents des collectivités territoriales vont continuer à traquer seuls la barbarie, qui n’est plus à nos portes mais au cœur de nos institutions, prête à frapper à tout instant ? Grossière erreur.
Désormais, il va vous falloir mettre la main à la pâte, retrousser vos manches, et surtout ouvrir grand vos yeux et vos oreilles. Vous devez être « vigilants », faire ce que la hiérarchie de la préfecture de Paris n’a pas réussi à faire : détecter les signaux de radicalisation partout dans les lieux de la vie quotidienne. Sur les terrains de foot, dans les écoles, dans les milieux associatifs. Et bien sûr dans les mosquées, les mairies, les clubs de boules, les vendeurs de kebabs, les marchands de barbe à papa.
Chers compatriotes, devenez des espions du quotidien. A écouter le discours d’Emmanuel Macron, lors de l’hommage célébré en l’honneur des quatre policiers victimes d’un fou de Dieu non détecté, agissant au cœur de la machine étatique, la plus sensible, celle du renseignement luttant précisément contre l’hydre mortifère de l’islamisme radical, dans notre capitale, on a, durant quelques minutes, du mal à saisir cet emballement imprudent d’un président aux abois.
L'article
Citoyens, fini les vacances ! Vous vous tournez les pouces face à la déferlante islamiste ? Vous croyez encore que l’Etat peut vous protéger de « l’hydre » venue du Moyen-Orient ? Que policiers, gendarmes, fonctionnaires et autres agents des collectivités territoriales vont continuer à traquer seuls la barbarie, qui n’est plus à nos portes mais au cœur de nos institutions, prête à frapper à tout instant ? Grossière erreur.
Désormais, il va vous falloir mettre la main à la pâte, retrousser vos manches, et surtout ouvrir grand vos yeux et vos oreilles. Vous devez être « vigilants », faire ce que la hiérarchie de la préfecture de Paris n’a pas réussi à faire : détecter les signaux de radicalisation partout dans les lieux de la vie quotidienne. Sur les terrains de foot, dans les écoles, dans les milieux associatifs. Et bien sûr dans les mosquées, les mairies, les clubs de boules, les vendeurs de kebabs, les marchands de barbe à papa.
Chers compatriotes, devenez des espions du quotidien. A écouter le discours d’Emmanuel Macron, lors de l’hommage célébré en l’honneur des quatre policiers victimes d’un fou de Dieu non détecté, agissant au cœur de la machine étatique, la plus sensible, celle du renseignement luttant précisément contre l’hydre mortifère de l’islamisme radical, dans notre capitale, on a, durant quelques minutes, du mal à saisir cet emballement imprudent d’un président aux abois.
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