Le démantèlement de plusieurs milliers de comptes concerne notamment des campagnes de manipulation venues de l’étranger et en faveur de Donald Trump.
Alors que les réseaux sociaux multiplient les efforts pour contrer les tentatives d’influencer l’opinion via leurs plates-formes, Facebook et Twitter ont annoncé vendredi 20 décembre avoir bloqué des opérations de manipulation soutenues par des gouvernements, notamment en faveur de Donald Trump.
Twitter était engagé depuis 2018 dans le démantèlement d’une vaste campagne de manipulation, qui a abouti à la suspension de plus de 88 000 comptes. En octobre dernier, grâce à des « enquêtes rigoureuses » en interne, la plate-forme a établi que l’Arabie saoudite était à l’origine de cette interférence de grande ampleur.
L’entreprise a publié des informations sur un noyau de près de 6 000 comptes, représentatifs de l’ensemble, à des fins de « transparence ». Les contenus partagés datent de la fin de l’année 2016 et apparaissent soutenir Donald Trump quand il était candidat et juste après son élection. De nombreux comptes impliqués avaient recours à des outils automatisés pour faire circuler largement des messages non politiques, a expliqué Twitter. Ces outils servent d’ordinaire à propager des annonces importantes en cas de crise et n’enfreignent pas les règles de la plate-forme.
L'article
Alors que les réseaux sociaux multiplient les efforts pour contrer les tentatives d’influencer l’opinion via leurs plates-formes, Facebook et Twitter ont annoncé vendredi 20 décembre avoir bloqué des opérations de manipulation soutenues par des gouvernements, notamment en faveur de Donald Trump.
Twitter était engagé depuis 2018 dans le démantèlement d’une vaste campagne de manipulation, qui a abouti à la suspension de plus de 88 000 comptes. En octobre dernier, grâce à des « enquêtes rigoureuses » en interne, la plate-forme a établi que l’Arabie saoudite était à l’origine de cette interférence de grande ampleur.
L’entreprise a publié des informations sur un noyau de près de 6 000 comptes, représentatifs de l’ensemble, à des fins de « transparence ». Les contenus partagés datent de la fin de l’année 2016 et apparaissent soutenir Donald Trump quand il était candidat et juste après son élection. De nombreux comptes impliqués avaient recours à des outils automatisés pour faire circuler largement des messages non politiques, a expliqué Twitter. Ces outils servent d’ordinaire à propager des annonces importantes en cas de crise et n’enfreignent pas les règles de la plate-forme.
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