Les députés ont adopté le texte par 147 voix pour, 50 contre et 8 abstentions, au terme d'un débat électrique.
Un vote sous haute tension. Le Parlement a adopté définitivement, jeudi 11 avril, le projet de loi Pacte au prix d'un bras de fer sur la privatisation d'Aéroports de Paris , contre laquelle un référendum d'initiative partagée (RIP) est enclenché. Les députés ont adopté le texte par 147 voix pour, 50 contre et 8 abstentions, au terme d'un débat électrique.
Mesure phare, le projet de privatisation du groupe ADP, un des leaders mondiaux dans lequel l'Etat détient 50,63% des parts, a connu mardi un rebondissement de dernière minute. Près de 250 parlementaires, de LFI à LR, et avec le soutien du RN, ont sorti pour la première fois la carte d'un référendum d'initiative partagée (RIP) , afin de tenter d'empêcher le gouvernement de "vendre la poule aux œufs d'or".
Lors des débats, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a notamment pris pour cible les parlementaires à l'origine du RIP : "Tous ceux qui se réunissent dans un attelage de circonstances pour proposer un référendum d'initiative partagée, alors que le texte n'est même pas encore voté, font le jeu des populismes et affaiblissent la démocratie représentative", a accusé le ministre à l'ouverture des débats.

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Un vote sous haute tension. Le Parlement a adopté définitivement, jeudi 11 avril, le projet de loi Pacte au prix d'un bras de fer sur la privatisation d'Aéroports de Paris , contre laquelle un référendum d'initiative partagée (RIP) est enclenché. Les députés ont adopté le texte par 147 voix pour, 50 contre et 8 abstentions, au terme d'un débat électrique.
Mesure phare, le projet de privatisation du groupe ADP, un des leaders mondiaux dans lequel l'Etat détient 50,63% des parts, a connu mardi un rebondissement de dernière minute. Près de 250 parlementaires, de LFI à LR, et avec le soutien du RN, ont sorti pour la première fois la carte d'un référendum d'initiative partagée (RIP) , afin de tenter d'empêcher le gouvernement de "vendre la poule aux œufs d'or".
Lors des débats, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a notamment pris pour cible les parlementaires à l'origine du RIP : "Tous ceux qui se réunissent dans un attelage de circonstances pour proposer un référendum d'initiative partagée, alors que le texte n'est même pas encore voté, font le jeu des populismes et affaiblissent la démocratie représentative", a accusé le ministre à l'ouverture des débats.

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