Le lanceur d'alerte australien incarcéré près de Londres s'est vu débouté de sa demande de libération sous caution, objet d'une audience ce 25 mars. Alors que le virus court dans la prison de Belmarsh, la juge n'a pas estimé sa libération nécessaire.
L'audience de ce 25 mars s'est déroulée dans des conditions très particulières à cause de l'épidémie qui n'épargne pas la Grande-Bretagne. La séance s'est ainsi tenue en comité restreint, l'un des avocats d'Assange portait un masque tandis que son assistant intervenait via un système de visioconférence et que les représentants du gouvernement américain communiquaient par téléphone. L'avocat de la défense Edward Fitzgerald a exposé le caractère exceptionnel de la situation sanitaire et a rappelé que dans ce contexte, Julian Assange qui avait déjà souffert d'infections thoraciques, dentaires et d'ostéoporose, encourait un risque élevé de contracter le virus. Depuis près de dix mois, après son arrestation en avril 2019 , Julian Assange est incarcéré dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Et son état de santé physique et psychologique se dégrade, selon ses proches, ses avocats, des médecins internationaux et Niels Melzer, le rapporteur spécial de l'ONU pour la torture. Pas assez pour convaincre la juge qui a estimé qu'«en l'état actuel des choses, cette pandémie mondiale ne fournit pas en-soi de motifs pour la libération de monsieur Assange».
L'article
L'audience de ce 25 mars s'est déroulée dans des conditions très particulières à cause de l'épidémie qui n'épargne pas la Grande-Bretagne. La séance s'est ainsi tenue en comité restreint, l'un des avocats d'Assange portait un masque tandis que son assistant intervenait via un système de visioconférence et que les représentants du gouvernement américain communiquaient par téléphone. L'avocat de la défense Edward Fitzgerald a exposé le caractère exceptionnel de la situation sanitaire et a rappelé que dans ce contexte, Julian Assange qui avait déjà souffert d'infections thoraciques, dentaires et d'ostéoporose, encourait un risque élevé de contracter le virus. Depuis près de dix mois, après son arrestation en avril 2019 , Julian Assange est incarcéré dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Et son état de santé physique et psychologique se dégrade, selon ses proches, ses avocats, des médecins internationaux et Niels Melzer, le rapporteur spécial de l'ONU pour la torture. Pas assez pour convaincre la juge qui a estimé qu'«en l'état actuel des choses, cette pandémie mondiale ne fournit pas en-soi de motifs pour la libération de monsieur Assange».
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