Pierre Rabhi élevait des chèvres en Ardèche avant de devenir un penseur écolo ultra-médiatique. Aujourd’hui, il publie des best-sellers, donne des conférences dans la France entière, inspire les politiques et les célébrités. Dans le numéro de décembre 2015 de Vanity Fair, Sophie des Déserts dévoile les secrets d’une ascension qui intrigue.
Doucement, elle a pris sa main et ne l’a plus lâchée. À la tombée de la nuit, ce 22 juillet 2015, Marion Cotillard a guidé son ami dans la foule rassemblée au domaine Bertaud Belieu, sur les hauteurs de Saint-Tropez, à l’invitation de Leonardo DiCaprio et de sa fondation pour l’environnement. « Je suis arrivée un peu tard, confie-t-elle, car j’étais en tournage à Paris. J’avais promis à Pierre de l’accompagner dans cet univers qu’il n’a pas franchement l’habitude de côtoyer. » Il était là, au milieu des créatures capiteuses et des smokings orgueilleux.
Pierre Rabhi, pieds nus dans ses sandales de cuir, tout petit, tout fripé, si frêle. On aurait dit E.T. échoué dans un cocktail à Beverly Hills. Ses yeux doux flottaient au-dessus des magnums de champagne et des visages célèbres : Sylvester Stallone, Elton John, Adrien Brody, Naomi Campbell... « Je crois que Pierre ne connaissait aucun d’entre eux », s’attendrit Marion Cotillard. Il n’a pas su non plus que le dîner, sponsorisé par des bijoutiers et des banques suisses, se payait entre 7500 et 150.000 euros la place. DiCaprio a lancé les enchères, mis à prix sa Rolex, des œuvres de Banksy , de Warhol et même un domaine paradisiaque sur une île du Belize, micro-État d’Amérique centrale au sud du Mexique. Rabhi, lui, a continué de converser avec son actrice. Les deux dans leur bulle ; elle caressant sa main, lui agrippant ses épaules. Les curieux se demandaient qui pouvait bien être ce bonhomme ensorcelant. Un père ? Un gourou ? Un prêtre ? « Je sais, ce soir-là, la présence de Pierre a beaucoup intrigué, s’amuse Marion Cotillard d’une voix cristalline. Vous verrez, dans quelque temps, on ne se posera plus cette question. On se demandera plutôt : qui est cette femme au bras de Pierre Rabhi ? »
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Doucement, elle a pris sa main et ne l’a plus lâchée. À la tombée de la nuit, ce 22 juillet 2015, Marion Cotillard a guidé son ami dans la foule rassemblée au domaine Bertaud Belieu, sur les hauteurs de Saint-Tropez, à l’invitation de Leonardo DiCaprio et de sa fondation pour l’environnement. « Je suis arrivée un peu tard, confie-t-elle, car j’étais en tournage à Paris. J’avais promis à Pierre de l’accompagner dans cet univers qu’il n’a pas franchement l’habitude de côtoyer. » Il était là, au milieu des créatures capiteuses et des smokings orgueilleux.
Pierre Rabhi, pieds nus dans ses sandales de cuir, tout petit, tout fripé, si frêle. On aurait dit E.T. échoué dans un cocktail à Beverly Hills. Ses yeux doux flottaient au-dessus des magnums de champagne et des visages célèbres : Sylvester Stallone, Elton John, Adrien Brody, Naomi Campbell... « Je crois que Pierre ne connaissait aucun d’entre eux », s’attendrit Marion Cotillard. Il n’a pas su non plus que le dîner, sponsorisé par des bijoutiers et des banques suisses, se payait entre 7500 et 150.000 euros la place. DiCaprio a lancé les enchères, mis à prix sa Rolex, des œuvres de Banksy , de Warhol et même un domaine paradisiaque sur une île du Belize, micro-État d’Amérique centrale au sud du Mexique. Rabhi, lui, a continué de converser avec son actrice. Les deux dans leur bulle ; elle caressant sa main, lui agrippant ses épaules. Les curieux se demandaient qui pouvait bien être ce bonhomme ensorcelant. Un père ? Un gourou ? Un prêtre ? « Je sais, ce soir-là, la présence de Pierre a beaucoup intrigué, s’amuse Marion Cotillard d’une voix cristalline. Vous verrez, dans quelque temps, on ne se posera plus cette question. On se demandera plutôt : qui est cette femme au bras de Pierre Rabhi ? »
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