La ministre de la santé estime que les personnels ont « dévoyé ce qu’est un arrêt maladie ». Plusieurs services d’urgence sont actuellement en grève à Paris pour demander une hausse des salaires et des effectifs.
L’équipe de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière, à Paris, s’est mise en arrêt maladie et ne s’est pas présentée dans la nuit de lundi 3 à mardi 4 juin. Selon l’urgentiste et délégué CGT Christophe Prudhomme, « une vingtaine de personnels des urgences » n’ont ainsi pas pris leur service à Lariboisière au cours de la nuit.
Ce mode d’action a été critiqué par la ministre de la santé, Agnès Buzyn. « Ce qui s’est passé aux urgences de Lariboisière est assez inédit, a-t-elle commenté sur France Inter. En général, les soignants en grève viennent soigner avec un brassard pour assurer la continuité des soins. Là, ils se sont mis en arrêt maladie, c’est dévoyer ce qu’est un arrêt maladie. »
L'article
L’équipe de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière, à Paris, s’est mise en arrêt maladie et ne s’est pas présentée dans la nuit de lundi 3 à mardi 4 juin. Selon l’urgentiste et délégué CGT Christophe Prudhomme, « une vingtaine de personnels des urgences » n’ont ainsi pas pris leur service à Lariboisière au cours de la nuit.
Ce mode d’action a été critiqué par la ministre de la santé, Agnès Buzyn. « Ce qui s’est passé aux urgences de Lariboisière est assez inédit, a-t-elle commenté sur France Inter. En général, les soignants en grève viennent soigner avec un brassard pour assurer la continuité des soins. Là, ils se sont mis en arrêt maladie, c’est dévoyer ce qu’est un arrêt maladie. »
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