Infirmiers et aides-soignants manifestent jeudi à Paris pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. Des représentants du collectif Inter-Urgences doivent être reçus au ministère de la santé.
Ils se disent épuisés et en colère. Epuisés par le flux croissant de patients à prendre en charge, en hausse quasi-ininterrompue de 3,5 % chaque année depuis vingt ans. Et en colère de ne pas être entendus par Agnès Buzyn, leur ministre de tutelle (solidarités et santé), qui assure qu’elle n’a pas de « solution miracle » pour leur venir en aide.
Venus de toute la France, des infirmiers et des aides-soignants travaillant dans les services d’accueil des urgences (SAU) devaient manifester, jeudi 6 juin, à Paris, de Montparnasse au ministère de la santé, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et réclamer une augmentation de salaire de 300 euros net mensuels.

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Ils se disent épuisés et en colère. Epuisés par le flux croissant de patients à prendre en charge, en hausse quasi-ininterrompue de 3,5 % chaque année depuis vingt ans. Et en colère de ne pas être entendus par Agnès Buzyn, leur ministre de tutelle (solidarités et santé), qui assure qu’elle n’a pas de « solution miracle » pour leur venir en aide.
Venus de toute la France, des infirmiers et des aides-soignants travaillant dans les services d’accueil des urgences (SAU) devaient manifester, jeudi 6 juin, à Paris, de Montparnasse au ministère de la santé, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail et réclamer une augmentation de salaire de 300 euros net mensuels.

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