Les avocats Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey ont plaidé « un procès d’un autre temps », réclamant « la juste mesure » pour le maire de Levallois-Perret. Dans leurs plaidoiries, ils s’en sont violemment pris, au passage, aux juges et aux journalistes.
Décidément, du début à la fin de ce procès, on aura joué sur les âges. « Patrick Balkany est un homme de 71 ans », avait dit maître Dupond-Moretti à la sortie de la première audience. « 70 ans », avait prestement corrigé son client. La passe d’armes avait fait le tour des télés et des réseaux sociaux. Elle a aussi servi de fil rouge aux plaidoiries de ses deux avocats, ce mercredi au palais de justice de Paris. Au terme de six semaines de débats, ils n’étaient plus que deux à jouer en défense.
Il y avait Laurel et Hardy, le grand et le petit. Il y a désormais Vey et Dupond-Moretti, le jeune chevelu et l’ancien dégarni. C’est en tout cas comme cela qu’ils ont organisé la défense de leur client aujourd’hui. Prime à la jeunesse, c’est Antoine Vey, 35 ans, qui prend la parole le premier et entame cette pièce de théâtre à deux voix. L’avocat entre sur scène pour faire rire :
« La réalité, M. Balkany, c’est que vous ressemblez plus à un homme politique du XXè siècle que du XXIè siècle. On vous imagine plus allumer un cigare avec Winston Churchill que manger du quinoa avec Yannick Jadot. »
Le futur de Patrick Balkany se jouera le 13 septembre et 18 octobre prochains, dates de rendu des jugements dans les deux volets du procès Balkany, qui existe depuis vingt années maintenant, à cheval entre le XXe et le XXIe siècle. Quatre ans de prison ont été requis dans la première affaire, sept ans dans la seconde. Pour lui, ce sont finalement ces années-là qui compteront le plus.
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Décidément, du début à la fin de ce procès, on aura joué sur les âges. « Patrick Balkany est un homme de 71 ans », avait dit maître Dupond-Moretti à la sortie de la première audience. « 70 ans », avait prestement corrigé son client. La passe d’armes avait fait le tour des télés et des réseaux sociaux. Elle a aussi servi de fil rouge aux plaidoiries de ses deux avocats, ce mercredi au palais de justice de Paris. Au terme de six semaines de débats, ils n’étaient plus que deux à jouer en défense.
Il y avait Laurel et Hardy, le grand et le petit. Il y a désormais Vey et Dupond-Moretti, le jeune chevelu et l’ancien dégarni. C’est en tout cas comme cela qu’ils ont organisé la défense de leur client aujourd’hui. Prime à la jeunesse, c’est Antoine Vey, 35 ans, qui prend la parole le premier et entame cette pièce de théâtre à deux voix. L’avocat entre sur scène pour faire rire :
« La réalité, M. Balkany, c’est que vous ressemblez plus à un homme politique du XXè siècle que du XXIè siècle. On vous imagine plus allumer un cigare avec Winston Churchill que manger du quinoa avec Yannick Jadot. »
Le futur de Patrick Balkany se jouera le 13 septembre et 18 octobre prochains, dates de rendu des jugements dans les deux volets du procès Balkany, qui existe depuis vingt années maintenant, à cheval entre le XXe et le XXIe siècle. Quatre ans de prison ont été requis dans la première affaire, sept ans dans la seconde. Pour lui, ce sont finalement ces années-là qui compteront le plus.
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