Les 550 colonnes Morris disséminées dans la capitale sont progressivement démontées pour être remplacées d’ici la fin de l’année par des mobiliers flambants neufs qui ressemblent furieusement aux anciens. On a cherché à savoir pourquoi.
La ville propriétaire des colonnes Morris
Suite à une délibération votée lors du Conseil de Paris de février dernier, l’entreprise a en effet remporté le contrat de concession de services des colonnes et mâts porte-affiches de la Ville de Paris, se succédant à… elle-même. Avec quelques différences par rapport au contrat précédent arrivé à échéance le 26 avril : il s’agit désormais d’un contrat de concession au lieu d’un contrat d’occupation du domaine public, ce qui signifie qu’à l’issue du contrat, dans huit ans, la Ville de Paris sera propriétaire de ce mobilier urbain. « Cela permettra à la Ville d’abord de favoriser le réemploi dans un contrat futur, ensuite d’améliorer le rendement financier d’une concession future », avait plaidé Emmanuel Grégoire, premier maire-adjoint, lors des débats précédant le vote de la délibération. « En cas de changement d’opérateur, la ville peut garder le même mobilier, cela évite le gaspillage », complète Jacques Boutault, maire Europe Ecologie Les Verts (EELV) du 2e arrondissement, dont le groupe politique était favorable à ce changement juridique.
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La ville propriétaire des colonnes Morris
Suite à une délibération votée lors du Conseil de Paris de février dernier, l’entreprise a en effet remporté le contrat de concession de services des colonnes et mâts porte-affiches de la Ville de Paris, se succédant à… elle-même. Avec quelques différences par rapport au contrat précédent arrivé à échéance le 26 avril : il s’agit désormais d’un contrat de concession au lieu d’un contrat d’occupation du domaine public, ce qui signifie qu’à l’issue du contrat, dans huit ans, la Ville de Paris sera propriétaire de ce mobilier urbain. « Cela permettra à la Ville d’abord de favoriser le réemploi dans un contrat futur, ensuite d’améliorer le rendement financier d’une concession future », avait plaidé Emmanuel Grégoire, premier maire-adjoint, lors des débats précédant le vote de la délibération. « En cas de changement d’opérateur, la ville peut garder le même mobilier, cela évite le gaspillage », complète Jacques Boutault, maire Europe Ecologie Les Verts (EELV) du 2e arrondissement, dont le groupe politique était favorable à ce changement juridique.
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