La plainte déposée par Greta Thunberg contre cinq pays pour dénoncer leur inaction climatique n’aura pas forcément de conséquences juridiques explique l’avocat Régis de Castelnau. Pour lui, elle est surtout une opération de communication inefficace, les pays les plus pollueurs ne pouvant être attaqués.
Régis de Castelnau est avocat. Il éclaire l’actualité d’un regard juridique sur son blog «Vu du droit».
Le surgissement sur la scène médiatique mondiale de la jeune suédoise est quelque chose d’assez étonnant. On a le sentiment d’une forme de dérèglement des consciences face à l’angoisse écologique. Tout le monde sur l’ensemble de cette planète est en mesure de constater l’urgence qu’il y a à relever nombre de défis posés par l’explosion démographique qui entraîne une surexploitation anarchique de notre environnement. Et il y a bien sûr le premier d’entre eux, celui posé par le «changement climatique» sur les dangers duquel nous sommes en permanence sollicités. Les solutions s’il y en a pour le freiner ou le maîtriser, sont hors de portée dans un monde divisé et morcelé sur lequel cohabitent tant d’intérêts contradictoires.
Ceux qui prétendent que l’homme peut maîtriser le climat sont d’une étonnante arrogance. Tout ceci est à mon avis générateur d’angoisse et de sentiment d’impuissance. Alors, on s’en remet aux enfants qui seraient porteurs d’une innocence capable de nous emmener vers la rédemption puisque nous sommes coupables. «L’opération» Greta Thunberg relève de cette problématique, et son discours du lundi 23 septembre à l’ONU en témoigne, par ses propos violents et ses attitudes d’imprécatrice. L’annonce à grand son de trompe d’un dépôt de plainte contre cinq pays, pour dénoncer leur inaction climatique relève de la même agitation. Effets d’annonce, utilisation des grands mots «plaintes, actions en justice, procès, condamnations» tout ceci entretient des rapports assez lointains avec la réalité de fonctionnement de la Justice et n’est destiné en fait qu’à faire du bruit. Avec succès: cette information a fait le tour du monde.
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Régis de Castelnau est avocat. Il éclaire l’actualité d’un regard juridique sur son blog «Vu du droit».
Le surgissement sur la scène médiatique mondiale de la jeune suédoise est quelque chose d’assez étonnant. On a le sentiment d’une forme de dérèglement des consciences face à l’angoisse écologique. Tout le monde sur l’ensemble de cette planète est en mesure de constater l’urgence qu’il y a à relever nombre de défis posés par l’explosion démographique qui entraîne une surexploitation anarchique de notre environnement. Et il y a bien sûr le premier d’entre eux, celui posé par le «changement climatique» sur les dangers duquel nous sommes en permanence sollicités. Les solutions s’il y en a pour le freiner ou le maîtriser, sont hors de portée dans un monde divisé et morcelé sur lequel cohabitent tant d’intérêts contradictoires.
Ceux qui prétendent que l’homme peut maîtriser le climat sont d’une étonnante arrogance. Tout ceci est à mon avis générateur d’angoisse et de sentiment d’impuissance. Alors, on s’en remet aux enfants qui seraient porteurs d’une innocence capable de nous emmener vers la rédemption puisque nous sommes coupables. «L’opération» Greta Thunberg relève de cette problématique, et son discours du lundi 23 septembre à l’ONU en témoigne, par ses propos violents et ses attitudes d’imprécatrice. L’annonce à grand son de trompe d’un dépôt de plainte contre cinq pays, pour dénoncer leur inaction climatique relève de la même agitation. Effets d’annonce, utilisation des grands mots «plaintes, actions en justice, procès, condamnations» tout ceci entretient des rapports assez lointains avec la réalité de fonctionnement de la Justice et n’est destiné en fait qu’à faire du bruit. Avec succès: cette information a fait le tour du monde.
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