L’effondrement du plus vieux voyagiste du monde ne fait pas que des perdants. Les concurrents de Thomas Cook, tout d’abord, ont bénéficié d’un coup de boost en bourse.
Mais parmi les gagnants, on trouve aussi des fonds spéculatifs et des vendeurs à découvert. C’est une des leçons de la faillite de Thomas Cook. Le secteur financier ne s’est pas encore débarrassé complètement de ses anciens démons, loin de là.
Est-ce que la spéculation a poussé Thomas Cook dans le précipice ? Peut-être pas, mais les spéculateurs étaient nombreux à attendre la chute, cela relève de l’évidence. Explications.
Fonds spéculatifs
250 millions de dollars. Voilà ce que certains fonds spéculatifs vont empocher à la suite de la débâcle Thomas Cook. Comment ? Ils ont misé sur la faillite du groupe. Ironie des chiffres : 250 millions de dollars, ce que vont toucher les fonds spéculatifs, c’est quasiment à l’euro près le montant que cherchait Thomas Cook pour valider son plan de sauvetage.
La plupart des obligations Thomas Cook ont manifestement changé de mains au cours des derniers mois. Des fonds de pension et des assureurs ont en fait "vendu le problème d’endettement" du voyagiste à des fonds spéculatifs spécialisés, comme Sona Asset Management et XAIA Investment. C'est un classique: dès qu'une entreprise montre des signes de faiblesses, les vautours commencent à rôder. Comment?
Ces fonds spéculatifs, en plus d'acquérir des obligaitons Thomas Cook, se sont assurés contre un défaut de paiement de la part de Thomas Cook, par les désormais célèbres CDS – pour Credit Default Swaps. Au point qu’un sauvetage de Thomas Cook leur est devenu moins favorable qu’une faillite. Ces détenteurs de "swaps sur défaillance de crédit" ont donc sans doute recherché un paiement pour leurs paris baissiers sur la société.
L'article
Mais parmi les gagnants, on trouve aussi des fonds spéculatifs et des vendeurs à découvert. C’est une des leçons de la faillite de Thomas Cook. Le secteur financier ne s’est pas encore débarrassé complètement de ses anciens démons, loin de là.
Est-ce que la spéculation a poussé Thomas Cook dans le précipice ? Peut-être pas, mais les spéculateurs étaient nombreux à attendre la chute, cela relève de l’évidence. Explications.
Fonds spéculatifs
250 millions de dollars. Voilà ce que certains fonds spéculatifs vont empocher à la suite de la débâcle Thomas Cook. Comment ? Ils ont misé sur la faillite du groupe. Ironie des chiffres : 250 millions de dollars, ce que vont toucher les fonds spéculatifs, c’est quasiment à l’euro près le montant que cherchait Thomas Cook pour valider son plan de sauvetage.
La plupart des obligations Thomas Cook ont manifestement changé de mains au cours des derniers mois. Des fonds de pension et des assureurs ont en fait "vendu le problème d’endettement" du voyagiste à des fonds spéculatifs spécialisés, comme Sona Asset Management et XAIA Investment. C'est un classique: dès qu'une entreprise montre des signes de faiblesses, les vautours commencent à rôder. Comment?
Ces fonds spéculatifs, en plus d'acquérir des obligaitons Thomas Cook, se sont assurés contre un défaut de paiement de la part de Thomas Cook, par les désormais célèbres CDS – pour Credit Default Swaps. Au point qu’un sauvetage de Thomas Cook leur est devenu moins favorable qu’une faillite. Ces détenteurs de "swaps sur défaillance de crédit" ont donc sans doute recherché un paiement pour leurs paris baissiers sur la société.
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