Vainqueur des législatives de dimanche, le Premier ministre socialiste sortant, António Costa, disposera d'au moins 106 sièges au Parlement. Il aura certainement l'appui, à nouveau, des communistes et du Bloco de Esquerda, l'équivalent portugais de La France insoumise.
Les socialistes portugais ont des raisons de jubiler : de façon manifeste et claire, les électeurs ont renouvelé leur confiance en António Costa, celui qui préside aux destinées du pays depuis 2015. Avec 36,6% des suffrages et 106 députés, ils ne sont qu’à dix sièges de la majorité absolue. D’ores et déjà, il est acquis que le Premier ministre sortant continuera pendant quatre années supplémentaires à la tête du pays. Certainement avec l’appui parlementaire du Bloco de Esquerda, équivalent portugais de La France insoumise, qui conserve ses 19 députés et qui, dimanche soir, par la voix de sa leader Catarina Martins, a exprimé le souhait de rééditer l’alliance conclue en 2015 avec le PS.
Un appel du pied aussitôt accepté par le socialiste António Costa, qui a clamé, un grand sourire aux lèvres : «Les Portugais aiment la geringonça !» La gerinconça, qui désigne une sorte de dispositif de fortune et qui sert depuis quatre ans à nommer l’inédit accord des trois forces de gauche (socialistes, communistes et Bloco), a cessé d’avoir une connotation péjorative : pour les forces de gauche, cet accord de solidarité parlementaire avait permis en novembre 2015, à la surprise générale, de former un exécutif autour d’António Costa, alors que la droite avait emporté le scrutin. Depuis, le chef de file socialiste a pu gouverner en minorité, et de façon stable.
L'article
Les socialistes portugais ont des raisons de jubiler : de façon manifeste et claire, les électeurs ont renouvelé leur confiance en António Costa, celui qui préside aux destinées du pays depuis 2015. Avec 36,6% des suffrages et 106 députés, ils ne sont qu’à dix sièges de la majorité absolue. D’ores et déjà, il est acquis que le Premier ministre sortant continuera pendant quatre années supplémentaires à la tête du pays. Certainement avec l’appui parlementaire du Bloco de Esquerda, équivalent portugais de La France insoumise, qui conserve ses 19 députés et qui, dimanche soir, par la voix de sa leader Catarina Martins, a exprimé le souhait de rééditer l’alliance conclue en 2015 avec le PS.
Un appel du pied aussitôt accepté par le socialiste António Costa, qui a clamé, un grand sourire aux lèvres : «Les Portugais aiment la geringonça !» La gerinconça, qui désigne une sorte de dispositif de fortune et qui sert depuis quatre ans à nommer l’inédit accord des trois forces de gauche (socialistes, communistes et Bloco), a cessé d’avoir une connotation péjorative : pour les forces de gauche, cet accord de solidarité parlementaire avait permis en novembre 2015, à la surprise générale, de former un exécutif autour d’António Costa, alors que la droite avait emporté le scrutin. Depuis, le chef de file socialiste a pu gouverner en minorité, et de façon stable.
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