Le policier, qui comparaît à partir du 10 octobre devant les assises du Gard pour le féminicide de son ex-compagne avec son arme de service en 2016, avait déjà l’objet d’une plainte d’une autre femme onze ans plus tôt. La sœur de la victime confie vouloir porter plainte contre l’Etat.
La cour d’assises du Gard va juger, à partir du 10 octobre, un policier mis en examen pour l’assassinat de son ex-compagne (1). Le 26 février 2016, Carine, 24 ans, alors au volant de sa voiture sur un rond-point, à Alès (Gard), est abattue de trois balles dans la tête tirées par son ex-compagnon avec son arme de service, devant leur fils de 2 ans assis à l’arrière du véhicule. Un des 109 féminicides de 2016 – en 2019, 117 femmes ont d’ores et déjà été tuées par leur (ex)-compagnon, selon le collectif Féminicides.
Carine, monitrice-éducatrice auprès de personnes en situation de handicap, avait pourtant déposé plainte pour harcèlement et violation de domicile quelques jours auparavant contre son ex-conjoint, policier au commissariat de Bagnols-sur-Cèze, dont elle s’était séparée définitivement un an et demi plus tôt. Selon un document juridique que nous avons consulté, l’ex-compagnon de Carine avait déjà fait l’objet d’un rappel à la loi en 2005, à la suite d’une plainte déposée contre lui par une ex-conjointe pour du harcèlement téléphonique (une plainte pour violences conjugales avait également été déposée, mais classée sans suite).
L'article
La cour d’assises du Gard va juger, à partir du 10 octobre, un policier mis en examen pour l’assassinat de son ex-compagne (1). Le 26 février 2016, Carine, 24 ans, alors au volant de sa voiture sur un rond-point, à Alès (Gard), est abattue de trois balles dans la tête tirées par son ex-compagnon avec son arme de service, devant leur fils de 2 ans assis à l’arrière du véhicule. Un des 109 féminicides de 2016 – en 2019, 117 femmes ont d’ores et déjà été tuées par leur (ex)-compagnon, selon le collectif Féminicides.
Carine, monitrice-éducatrice auprès de personnes en situation de handicap, avait pourtant déposé plainte pour harcèlement et violation de domicile quelques jours auparavant contre son ex-conjoint, policier au commissariat de Bagnols-sur-Cèze, dont elle s’était séparée définitivement un an et demi plus tôt. Selon un document juridique que nous avons consulté, l’ex-compagnon de Carine avait déjà fait l’objet d’un rappel à la loi en 2005, à la suite d’une plainte déposée contre lui par une ex-conjointe pour du harcèlement téléphonique (une plainte pour violences conjugales avait également été déposée, mais classée sans suite).
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