Va-t-on vers la fin de la privatisation de la nappe de Vittel par Nestlé ? L’État vient en effet de mettre un coup d’arrêt à la voracité de la multinationale.
Le boulet a été tiré le 2 octobre au matin par la préfecture des Vosges. Dans un communiqué laconique, elle a annoncé retirer son soutien au projet de construction d’un pipeline, pourtant déjà bien avancé. « Une solution alternative fondée sur l’optimisation des ressources locales » sera soumise à une concertation locale « dans les semaines à venir », peut-on y lire. Sollicitée pour des précisions, la préfecture n’a pas donné suite, laissant la liste de questions envoyée mercredi soir par Mediapart, sans réponse.
Le projet controversé de construire des kilomètres de pipeline pour plusieurs dizaines de millions d’euros visait à acheminer de l’eau potable aux Vittellois depuis une nappe dans laquelle s’approvisionnent des communes alentour, à une quinzaine de kilomètres de là. Le but ? Ménager la nappe phréatique des GTI (Grès du Trias inférieur), dont le niveau inquiète les spécialistes, et permettre à Nestlé de continuer à y pomper en tout tranquillité son eau commerciale. Officiellement, l’État se retire de ce marasme, car « sa mise en œuvre technique pouvait paraître incertaine ».
L'article
Le boulet a été tiré le 2 octobre au matin par la préfecture des Vosges. Dans un communiqué laconique, elle a annoncé retirer son soutien au projet de construction d’un pipeline, pourtant déjà bien avancé. « Une solution alternative fondée sur l’optimisation des ressources locales » sera soumise à une concertation locale « dans les semaines à venir », peut-on y lire. Sollicitée pour des précisions, la préfecture n’a pas donné suite, laissant la liste de questions envoyée mercredi soir par Mediapart, sans réponse.
Le projet controversé de construire des kilomètres de pipeline pour plusieurs dizaines de millions d’euros visait à acheminer de l’eau potable aux Vittellois depuis une nappe dans laquelle s’approvisionnent des communes alentour, à une quinzaine de kilomètres de là. Le but ? Ménager la nappe phréatique des GTI (Grès du Trias inférieur), dont le niveau inquiète les spécialistes, et permettre à Nestlé de continuer à y pomper en tout tranquillité son eau commerciale. Officiellement, l’État se retire de ce marasme, car « sa mise en œuvre technique pouvait paraître incertaine ».
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