Nicolas B. aurait commis « une faute grave » selon la hiérarchie. De son côté, il a décidé de porter plainte pour « violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
En quelques jours, Nicolas B. est devenu, à ses dépens, le symbole du mouvement de contestation des pompiers. Le cri de colère de ce soldat du feu de l’Essonne contre Emmanuel Macron, le 15 octobre en pleine manifestation, a été largement partagé sur les réseaux sociaux. Ce mardi 22 octobre, le pompier a été suspendu « à titre conservatoire », une information confirmée par son avocate Me Valentine Rebérioux. Est reprochée à Nicolas B. une « faute grave », qui a entraîné une « saisine sans délai du conseil de discipline ». La sanction « prendra effet à l’issue de [son] arrêt de travail », selon l’arrêté qui lui a été remis mardi matin. De son côté, il a décidé de porter plainte.
« Nicolas B. déplore évidemment cette sanction, mais il s’y attendait », souligne Me Rebérioux auprès de « l’Obs ». Le pompier et ses conseils entendent profiter de ce conseil de discipline pour rappeler les éléments de contexte du coup de gueule de celui-ci. « Il ne faut pas oublier que ces propos, Nicolas B. les a tenus en pleine manifestation, alors que les revendications des pompiers ne sont pas écoutées, et surtout, après qu’il a subi des violences » appuie l’avocate.
L'article
En quelques jours, Nicolas B. est devenu, à ses dépens, le symbole du mouvement de contestation des pompiers. Le cri de colère de ce soldat du feu de l’Essonne contre Emmanuel Macron, le 15 octobre en pleine manifestation, a été largement partagé sur les réseaux sociaux. Ce mardi 22 octobre, le pompier a été suspendu « à titre conservatoire », une information confirmée par son avocate Me Valentine Rebérioux. Est reprochée à Nicolas B. une « faute grave », qui a entraîné une « saisine sans délai du conseil de discipline ». La sanction « prendra effet à l’issue de [son] arrêt de travail », selon l’arrêté qui lui a été remis mardi matin. De son côté, il a décidé de porter plainte.
« Nicolas B. déplore évidemment cette sanction, mais il s’y attendait », souligne Me Rebérioux auprès de « l’Obs ». Le pompier et ses conseils entendent profiter de ce conseil de discipline pour rappeler les éléments de contexte du coup de gueule de celui-ci. « Il ne faut pas oublier que ces propos, Nicolas B. les a tenus en pleine manifestation, alors que les revendications des pompiers ne sont pas écoutées, et surtout, après qu’il a subi des violences » appuie l’avocate.
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