Le ministre de l’Intérieur a annoncé la création d’une « cellule Demeter » pour lutter contre les intrusions dans les exploitations agricoles. L’association y voit une manière de la criminaliser.
Au cours de son voyage à Saint-Pabu (Finistère) le 13 décembre, aux côtés des représentants des syndicats agricoles FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA), le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a présenté la « cellule Demeter » de la gendarmerie nationale, chargée de lutter contre les intrusions dans les exploitations agricoles.
Fondateurs de l’association L214, laquelle depuis dix ans diffuse des vidéos volées pour montrer à tous le sort des animaux dits « de boucherie », Brigitte Gothière et Sébastien Arsac commentent cette initiative.
La « cellule Demeter » viserait-elle L214 ?
C’est clairement une tentative pour désamorcer un mouvement qui inquiète les filières de l’élevage intensif, lesquelles sont justement défendues par la FNSEA et les JA. Ces mêmes syndicats soutiennent les projets industriels comme l’élevage des 1 000 vaches en Picardie ou les installations de porcherie ou poulaillers industriels un peu partout en France. Les mêmes qui hurlent à l’« agribashing » dès qu’une remise en cause de l’agriculture est exposée, y compris celles qui soulèvent des questions d’intérêt général. L214 est clairement dans le viseur.
L'article
Au cours de son voyage à Saint-Pabu (Finistère) le 13 décembre, aux côtés des représentants des syndicats agricoles FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA), le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a présenté la « cellule Demeter » de la gendarmerie nationale, chargée de lutter contre les intrusions dans les exploitations agricoles.
Fondateurs de l’association L214, laquelle depuis dix ans diffuse des vidéos volées pour montrer à tous le sort des animaux dits « de boucherie », Brigitte Gothière et Sébastien Arsac commentent cette initiative.
La « cellule Demeter » viserait-elle L214 ?
C’est clairement une tentative pour désamorcer un mouvement qui inquiète les filières de l’élevage intensif, lesquelles sont justement défendues par la FNSEA et les JA. Ces mêmes syndicats soutiennent les projets industriels comme l’élevage des 1 000 vaches en Picardie ou les installations de porcherie ou poulaillers industriels un peu partout en France. Les mêmes qui hurlent à l’« agribashing » dès qu’une remise en cause de l’agriculture est exposée, y compris celles qui soulèvent des questions d’intérêt général. L214 est clairement dans le viseur.
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