C’est une nouvelle escalade dans la fascisation et la construction d’un régime autoritaire : le régime Macron vient de prendre avec le décret 2020-151 les dispositions réglementaires pour permettre à la gendarmerie non seulement de constituer un fichier de police politique de l’ensemble de la population, mais également de le partager directement avec les autorités politiques, préfets et maires !
« Essayez la dictature et vous verrez »
- Emmanuel Macron. 23/01/2020
Le nouveau fichier est lancé sous couvert d’un dispositif de saisie informatique policière de la gendarmerie Gendnotes, une application et une base de données créées sous le prétexte de pouvoir communiquer directement des “informations et comptes rendus” directement au parquet, c’est-à-dire à des fonctionnaires aux ordres du ministre de la Justice, nommés par le gouvernement.
De façon classique, l’annexe détaille des informations administratives (nom, adresse, généalogie, profession….) générales communes à bien des fichiers administratifs.
Mais elle y ajoute des informations biométriques comme la photo des personnes.
Un fichage raciste, politique, syndical, religieux, d’orientation sexuelle massif !
C’est donc explicitement un fichage raciste, politique, syndical, religieux, et d’orientation sexuelle des personnes qui est mis en place et ce dans le cadre de simples procédures de police préalables à des enquêtes judiciaires et pour des personnes innocentes à la date de l’enregistrement puisque non jugées, donc non condamnées. De fait, ce fichier concerne toutes les personnes interrogées par la gendarmerie, y compris celles n’étant que témoins ou participant à des actions de prévention :
Article 1 ” Faciliter le recueil et la conservation, en vue de leur exploitation dans d’autres traitements de données, notamment par le biais d’un système de pré-renseignement, des informations collectées par les militaires de la gendarmerie nationale à l’occasion d’actions de prévention, d’investigations ou d’interventions nécessaires à l’exercice des missions de polices judiciaire et administrative “
Décret n° 2020-151 du 20 février 2020 portant autorisation d’un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « application mobile de prise de notes » (GendNotes)
Au demeurant aucune de ces informations n’a à voir, que ce soit l’orientation sexuelle, l’origine prétendue, les opinions politiques ou syndicales, avec une quelconque question judiciaire. Sauf à ce que la gendarmerie et le régime Macron ne se préparent à mettre en place à grande échelle un police politique et des mesures de discriminations sexuelles ou racistes.
La collecte de ces données ne souffrent d’aucune limite puisque ce fichage est autorisé pour toute les actions de “prévention, d’investigations ,ou d’interventions nécessaires à l’exercice des missions de polices judiciaire et administrative”.
L'article
« Essayez la dictature et vous verrez »
- Emmanuel Macron. 23/01/2020
Le nouveau fichier est lancé sous couvert d’un dispositif de saisie informatique policière de la gendarmerie Gendnotes, une application et une base de données créées sous le prétexte de pouvoir communiquer directement des “informations et comptes rendus” directement au parquet, c’est-à-dire à des fonctionnaires aux ordres du ministre de la Justice, nommés par le gouvernement.
De façon classique, l’annexe détaille des informations administratives (nom, adresse, généalogie, profession….) générales communes à bien des fichiers administratifs.
Mais elle y ajoute des informations biométriques comme la photo des personnes.
Un fichage raciste, politique, syndical, religieux, d’orientation sexuelle massif !
C’est donc explicitement un fichage raciste, politique, syndical, religieux, et d’orientation sexuelle des personnes qui est mis en place et ce dans le cadre de simples procédures de police préalables à des enquêtes judiciaires et pour des personnes innocentes à la date de l’enregistrement puisque non jugées, donc non condamnées. De fait, ce fichier concerne toutes les personnes interrogées par la gendarmerie, y compris celles n’étant que témoins ou participant à des actions de prévention :
Article 1 ” Faciliter le recueil et la conservation, en vue de leur exploitation dans d’autres traitements de données, notamment par le biais d’un système de pré-renseignement, des informations collectées par les militaires de la gendarmerie nationale à l’occasion d’actions de prévention, d’investigations ou d’interventions nécessaires à l’exercice des missions de polices judiciaire et administrative “
Décret n° 2020-151 du 20 février 2020 portant autorisation d’un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « application mobile de prise de notes » (GendNotes)
Au demeurant aucune de ces informations n’a à voir, que ce soit l’orientation sexuelle, l’origine prétendue, les opinions politiques ou syndicales, avec une quelconque question judiciaire. Sauf à ce que la gendarmerie et le régime Macron ne se préparent à mettre en place à grande échelle un police politique et des mesures de discriminations sexuelles ou racistes.
La collecte de ces données ne souffrent d’aucune limite puisque ce fichage est autorisé pour toute les actions de “prévention, d’investigations ,ou d’interventions nécessaires à l’exercice des missions de polices judiciaire et administrative”.
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