De 1922 à 1943, Benito Mussolini a imposé à l’Italie un régime totalitaire de type fasciste, en utilisant la police pour traquer et éradiquer tous les « éléments indésirables », dont les homosexuels. Ainsi, en 1938, le maire de Catane, en Sicile, décida-t-il d’enrayer « la propagation de cette dégénérescence » en rassemblant tous les hommes homosexuels et en les envoyant à San Domino, une île située à presque 600km de là. Depuis lors, San Domino est connue comme « l’île aux gays » du régime mussolinien.
Bien que l’homosexualité n’ait pas été formellement interdite par Mussolini, elle n’en restait pas moins considérée comme une maladie mentale allant à l’encontre des principes fascistes, et notamment de « l’Homme nouveau », un homme viril qui incarnait la discipline militaire la plus stricte. C’est pourquoi le régime cherchait à traquer les hommes homosexuels (par exemple en envoyant des mouchards dans les lieux de rencontres gays) et à se débarrasser d’eux en les assignant à résidence (ce qu’on appelle en italien le confino, c’est-à-dire l’internement).
En 1938, le maire de Catane déplore ainsi que « dans les bals, sur les plages et dans les montagnes, on trouve beaucoup de ces hommes dépravés. Et des jeunes de toutes les classes sociales recherchent leur compagnie« . Il estime que sa municipalité devrait « à tout le moins chercher à contenir une telle aberration sexuelle, qui contrevient aux bonnes mœurs et qui est catastrophique, tant du point de vue de la santé publique que de celui de l’amélioration de la race« .
https://hornet.com/stories/fr/san-domino/
Bien que l’homosexualité n’ait pas été formellement interdite par Mussolini, elle n’en restait pas moins considérée comme une maladie mentale allant à l’encontre des principes fascistes, et notamment de « l’Homme nouveau », un homme viril qui incarnait la discipline militaire la plus stricte. C’est pourquoi le régime cherchait à traquer les hommes homosexuels (par exemple en envoyant des mouchards dans les lieux de rencontres gays) et à se débarrasser d’eux en les assignant à résidence (ce qu’on appelle en italien le confino, c’est-à-dire l’internement).
En 1938, le maire de Catane déplore ainsi que « dans les bals, sur les plages et dans les montagnes, on trouve beaucoup de ces hommes dépravés. Et des jeunes de toutes les classes sociales recherchent leur compagnie« . Il estime que sa municipalité devrait « à tout le moins chercher à contenir une telle aberration sexuelle, qui contrevient aux bonnes mœurs et qui est catastrophique, tant du point de vue de la santé publique que de celui de l’amélioration de la race« .
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