L’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) vient de publier un rapport sur l’utilisation des animaux en recherche et les alternatives à l’expérimentation animale, basé sur la tenue de deux tables rondes contradictoires (rapporteurs : Cédric Villani, député ; Florence Lassarade, sénatrice).
Curieusement, ce document ne comporte aucune donnée chiffrée. Or, l’analyse des données disponibles montre que la France n’applique pas l’esprit de la réglementation, issue de la directive européenne de 2010.
Cette directive reconnaît que les animaux ont « une valeur intrinsèque qui doit être respectée ». Mais comme elle constate que leur utilisation reste nécessaire, il y a conflit, et des principes « éthiques » sont définis ; ils reposent sur les « 3R » : remplacement, réduction, raffinement. Il s’agit, au moment de lancer une expérimentation animale : de s’assurer qu’une autre méthode ne peut pas être employée (méthode dite alternative) ; si ce n’est pas le cas, de réduire au minimum le nombre d’animaux utilisés ; et enfin d’améliorer les conditions d’hébergement des animaux, dans le respect de leurs besoins vitaux et sociaux (si tant est qu’une vie en cage puisse répondre à ces besoins), et les conditions de l’expérimentation (maîtrise de la douleur, etc.).
L'article
Curieusement, ce document ne comporte aucune donnée chiffrée. Or, l’analyse des données disponibles montre que la France n’applique pas l’esprit de la réglementation, issue de la directive européenne de 2010.
Cette directive reconnaît que les animaux ont « une valeur intrinsèque qui doit être respectée ». Mais comme elle constate que leur utilisation reste nécessaire, il y a conflit, et des principes « éthiques » sont définis ; ils reposent sur les « 3R » : remplacement, réduction, raffinement. Il s’agit, au moment de lancer une expérimentation animale : de s’assurer qu’une autre méthode ne peut pas être employée (méthode dite alternative) ; si ce n’est pas le cas, de réduire au minimum le nombre d’animaux utilisés ; et enfin d’améliorer les conditions d’hébergement des animaux, dans le respect de leurs besoins vitaux et sociaux (si tant est qu’une vie en cage puisse répondre à ces besoins), et les conditions de l’expérimentation (maîtrise de la douleur, etc.).
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