En marge de la manifestation ce mercredi à Paris, un groupe d'individus est entré dans l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Selon sa directrice, ils ont notamment tenté de pénétrer dans le service de réanimation chirurgicale, avant d'être repoussés par les infirmiers eux-mêmes.
Vers 18h30, Martin Hirsch, le directeur général de l'AP-HP, dénonce dans un tweet "une tentative d’intrusion violente dans le service de réanimation chirurgicale" de la part d'une "une bande de manifestants/casseurs".
France Inter a recueilli le témoignage de Marie-Anne Ruder, la directrice de la Pitié-Salpêtrière, présente sur place lors de l’intrusion.
"J’ai été informée peu après 16h par l’agent de sécurité posté au niveau de notre entrée du 97, boulevard de l’Hôpital, que des individus tentaient de forcer la grille", explique la directrice. "Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et _des dizaines de personnes étaient en train d’entrer dans l’enceinte de l’hôpital_."
Marie-Anne Ruder dit avoir dans un premier temps tenté de "raisonner" les manifestants. Parmi eux, des gens en "gilets jaunes", des manifestants en tenue civile, et des personnes au visage entièrement masqué. "Mais la discussion n’était pas possible, il y avait des gestes violents et menaçants. Au regard de la situation, j’ai décidé d’appeler les services de police, car je voyais qu’on ne maîtrisait plus du tout."
L'article
Vers 18h30, Martin Hirsch, le directeur général de l'AP-HP, dénonce dans un tweet "une tentative d’intrusion violente dans le service de réanimation chirurgicale" de la part d'une "une bande de manifestants/casseurs".
France Inter a recueilli le témoignage de Marie-Anne Ruder, la directrice de la Pitié-Salpêtrière, présente sur place lors de l’intrusion.
"J’ai été informée peu après 16h par l’agent de sécurité posté au niveau de notre entrée du 97, boulevard de l’Hôpital, que des individus tentaient de forcer la grille", explique la directrice. "Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et _des dizaines de personnes étaient en train d’entrer dans l’enceinte de l’hôpital_."
Marie-Anne Ruder dit avoir dans un premier temps tenté de "raisonner" les manifestants. Parmi eux, des gens en "gilets jaunes", des manifestants en tenue civile, et des personnes au visage entièrement masqué. "Mais la discussion n’était pas possible, il y avait des gestes violents et menaçants. Au regard de la situation, j’ai décidé d’appeler les services de police, car je voyais qu’on ne maîtrisait plus du tout."
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