La semaine prochaine, Edouard Philippe devrait dévoiler les premières mesures de la réforme de l’assurance chômage. Sans surprise, l’exécutif actera la dégressivité des allocations pour les hauts revenus et relèvera les conditions d’accès.
Le voile commence à se lever sur la très attendue réforme de l’assurance chômage. D’ici quelques jours, l’exécutif va dévoiler les pistes sélectionnées pour modifier ce dispositif souvent critiqué. Les premières annonces devraient être faites le 12 juin, dans le cadre du discours de politique générale d’Édouard Philippe. La réforme sera, elle, présentée dans son intégralité le 17 juin, révèle Les Échos dans son édition du jour.
Au programme : le gouvernement devrait enfin acter la dégressivité des allocations chômage. Celle-ci interviendra dès six mois pour les plus hauts revenus au-dessus d’un plancher d’indemnisation, qui pour l’heure n’a pas filtré. Une mesure sans réelle surprise puisqu’en septembre dernier le premier ministre, Édouard Philippe, avait dévoilé que la dégressivité des allocations chômage pourrait être envisagée «dans certains cas». Les hauts revenus savaient donc depuis l’an dernier que leurs allocations-chômage étaient dans le viseur du gouvernement. En parallèle, l’exécutif actera bel et bien, cet été, un système de bonus-malus pour responsabiliser les employeurs sur les contrats courts. Mais pour l’heure on ne sait pas si toutes les entreprises seront concernées ou seulement celles de secteurs définis.
L'article
Le voile commence à se lever sur la très attendue réforme de l’assurance chômage. D’ici quelques jours, l’exécutif va dévoiler les pistes sélectionnées pour modifier ce dispositif souvent critiqué. Les premières annonces devraient être faites le 12 juin, dans le cadre du discours de politique générale d’Édouard Philippe. La réforme sera, elle, présentée dans son intégralité le 17 juin, révèle Les Échos dans son édition du jour.
Au programme : le gouvernement devrait enfin acter la dégressivité des allocations chômage. Celle-ci interviendra dès six mois pour les plus hauts revenus au-dessus d’un plancher d’indemnisation, qui pour l’heure n’a pas filtré. Une mesure sans réelle surprise puisqu’en septembre dernier le premier ministre, Édouard Philippe, avait dévoilé que la dégressivité des allocations chômage pourrait être envisagée «dans certains cas». Les hauts revenus savaient donc depuis l’an dernier que leurs allocations-chômage étaient dans le viseur du gouvernement. En parallèle, l’exécutif actera bel et bien, cet été, un système de bonus-malus pour responsabiliser les employeurs sur les contrats courts. Mais pour l’heure on ne sait pas si toutes les entreprises seront concernées ou seulement celles de secteurs définis.
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