Le ministère a décidé d'arrêter le déploiement de son système de gestion des personnels de l'Education (Sirhen), jugé trop lourd et trop coûteux.
C'est une grosse déception pour le ministère de l'Education nationale : son logiciel de gestion des ressources humaines est à côté de la plaque. Jean-Michel Blanquer a déclaré : "il apparaît clairement que le programme Sirhen n'est pas parfaitement adapté aux enjeux de gestion des ressources humaines et technologiques d'aujourd'hui". Il est donc temps de mettre fin à son usage. L'homme d'Etat explique par la suite avoir décidé de réorienter son action vers un dispositif "plus agile et plus efficace au bénéfice de notre mission de service public".
Autre raison de cet abandon : le coût du système. Mis en place depuis 2007, le programme Sirhen était devenu "un gouffre financier", selon Les Echos. Estimé à 60 millions d'euros, ce dispositif dédié à la prise en charge des enseignants, soit 850 000 personnes, et à la préparation des rentrées scolaires, a finalement englouti 320 millions d'euros. Tout cet argent pour finalement gérer seulement 18 000 fonctionnaires, ainsi que les remplacements et le suivi des stages.
L'article
C'est une grosse déception pour le ministère de l'Education nationale : son logiciel de gestion des ressources humaines est à côté de la plaque. Jean-Michel Blanquer a déclaré : "il apparaît clairement que le programme Sirhen n'est pas parfaitement adapté aux enjeux de gestion des ressources humaines et technologiques d'aujourd'hui". Il est donc temps de mettre fin à son usage. L'homme d'Etat explique par la suite avoir décidé de réorienter son action vers un dispositif "plus agile et plus efficace au bénéfice de notre mission de service public".
Autre raison de cet abandon : le coût du système. Mis en place depuis 2007, le programme Sirhen était devenu "un gouffre financier", selon Les Echos. Estimé à 60 millions d'euros, ce dispositif dédié à la prise en charge des enseignants, soit 850 000 personnes, et à la préparation des rentrées scolaires, a finalement englouti 320 millions d'euros. Tout cet argent pour finalement gérer seulement 18 000 fonctionnaires, ainsi que les remplacements et le suivi des stages.
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