Le président de la République a annoncé devant le gratin de la French Tech, mardi soir à l'Elysée, 5 milliards d'euros d'investissement institutionnel pour les start-up. L'objectif : compter 25 licornes d'ici à 2025, ces entreprises valorisées au-delà du milliard de dollars, et stimuler le marché boursier dédié au secteur, en retard sur les anglo-saxons.
Quand il ne leur rend pas visite au salon Vivatech ou à Station F, l’accélérateur de start-up du créateur de Free, Xavier Niel, c’est à l’Elysée qu’Emmanuel Macron bichonne ses amis de la French Tech. Mardi soir, 400 d’entre eux y étaient conviés en ouverture de la convention organisée par France Digitale, qui fédère les entreprises du secteur. «Pour changer le monde, la France n’est pas la pire place pour le faire et on est train d’y arriver», a attaqué le chef de l’Etat devant un public conquis d’avance.
Après avoir rappelé les progrès spectaculaires du financement des start-up dans l’Hexagone (2,8 milliards d’euros en 2017, 3,7 milliards l’an dernier et plus de 5 milliards attendus cette année avec 13 levées de fonds de plus de 50 millions d’euros depuis début 2019), l’ex-banquier d’affaires de chez Rothschild a reconnu que la France avait encore des progrès à faire pour lever «plus vite et plus fort» des capitaux en fonds propres à l’égal de la puissance financière des pays anglo-saxons ou de la Chine. Une question de «souveraineté économique et technologique» qui n’a rien d’un concept démodé, a expliqué Emmanuel Macron, selon lequel il en va de la capacité de la France à pouvoir continuer à créer des emplois dans l’avenir. Selon une récente étude, environ un tiers des créations d’emplois dans certains Etats américains le sont dans les nouvelles technologies..
L'article
Quand il ne leur rend pas visite au salon Vivatech ou à Station F, l’accélérateur de start-up du créateur de Free, Xavier Niel, c’est à l’Elysée qu’Emmanuel Macron bichonne ses amis de la French Tech. Mardi soir, 400 d’entre eux y étaient conviés en ouverture de la convention organisée par France Digitale, qui fédère les entreprises du secteur. «Pour changer le monde, la France n’est pas la pire place pour le faire et on est train d’y arriver», a attaqué le chef de l’Etat devant un public conquis d’avance.
Après avoir rappelé les progrès spectaculaires du financement des start-up dans l’Hexagone (2,8 milliards d’euros en 2017, 3,7 milliards l’an dernier et plus de 5 milliards attendus cette année avec 13 levées de fonds de plus de 50 millions d’euros depuis début 2019), l’ex-banquier d’affaires de chez Rothschild a reconnu que la France avait encore des progrès à faire pour lever «plus vite et plus fort» des capitaux en fonds propres à l’égal de la puissance financière des pays anglo-saxons ou de la Chine. Une question de «souveraineté économique et technologique» qui n’a rien d’un concept démodé, a expliqué Emmanuel Macron, selon lequel il en va de la capacité de la France à pouvoir continuer à créer des emplois dans l’avenir. Selon une récente étude, environ un tiers des créations d’emplois dans certains Etats américains le sont dans les nouvelles technologies..
L'article