Le juge chargé d'enquêter sur les accusations de harcèlement sexuel visant Jean-Marc Morandinia ordonné récemment une expertise psychologique et psychiatrique de l'animateur, a indiqué mardi une source, confirmant une information de 20 minutes. Cette double expertise, ordonnée en septembre, vise à «déterminer le profil» de Morandini. Elle devra être réalisée d'ici avril 2020.
Les expertises psychologiques et psychiatriques sont obligatoires en matière criminelle, mais pas en cas de délit - catégorie dans laquelle entre le «harcèlement sexuel» dont est accusé Morandini, qui anime encore une émission quotidienne sur Cnews.
L'animateur avait été accusé de «harcèlement sexuel» et «travail dissimulé» par plusieurs comédiens en 2016, dans un article des Inrocks sur des castings dénudés organisés par l'animateur télévisé. Ces comédiens, qui ont depuis porté plainte, avaient accusé Morandini et sa société «Ne Zappez pas ! Production» d'avoir profité des castings d'une web-série pour les pousser à s'exhiber nus en étant filmés ou en se filmant. Le parquet de Paris avait classé sans suite son enquête en janvier 2017. Mais les plaignants ont obtenu en 2018 la reprise des investigations.
Deux autres plaintes, sans lien avec la web-série, ont été déposées à l'encontre de Morandini par deux jeunes hommes, mineurs à l'époque des faits qu'ils dénoncent. Dans cette autre affaire, il a été mis en examen pour «corruption de mineur aggravée».
L'article
Les expertises psychologiques et psychiatriques sont obligatoires en matière criminelle, mais pas en cas de délit - catégorie dans laquelle entre le «harcèlement sexuel» dont est accusé Morandini, qui anime encore une émission quotidienne sur Cnews.
L'animateur avait été accusé de «harcèlement sexuel» et «travail dissimulé» par plusieurs comédiens en 2016, dans un article des Inrocks sur des castings dénudés organisés par l'animateur télévisé. Ces comédiens, qui ont depuis porté plainte, avaient accusé Morandini et sa société «Ne Zappez pas ! Production» d'avoir profité des castings d'une web-série pour les pousser à s'exhiber nus en étant filmés ou en se filmant. Le parquet de Paris avait classé sans suite son enquête en janvier 2017. Mais les plaignants ont obtenu en 2018 la reprise des investigations.
Deux autres plaintes, sans lien avec la web-série, ont été déposées à l'encontre de Morandini par deux jeunes hommes, mineurs à l'époque des faits qu'ils dénoncent. Dans cette autre affaire, il a été mis en examen pour «corruption de mineur aggravée».
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