Le dicamba existe en fait depuis 50 ans. Toutefois,
les agriculteurs et agricultrices l’utilisaient rarement en raison de sa toxicité. Monsanto a donc créé des cultures résistantes au dicamba et fait beaucoup de promotion auprès des agriculteurs et agricultrices. Les ventes du pesticide ont immédiatement monté en flèche.
Et maintenant,
toutes les cultures qui ne proviennent pas des laboratoires de Monsanto sont en train de mourir.Aux USA
l'état de l'Arkansas vient d'interdire ce pesticide dans l’espoir de protéger ses agriculteurs et agricultrices des dégâts qu’il cause. En effet, une division du ministère de l’Agriculture a interdit l’utilisation et la vente de dicamba après que des milliers d’hectares de champs de soja aient subi les conséquences dévastatrices de la dispersion de l’herbicide dans les champs avoisinants.
Le dicamba est ainsi
l’herbicide le plus toxique qu’on connaisse. Nous devons dès maintenant passer à l’action pour bloquer le dicamba en Europe, et ce, avant qu’il ne ravage nos cultures.
Même les experts sonnent l’alarme sur les effets dévastateurs du dicamba sur les cultures qui n’ont pas été génétiquement modifiées:
«Je n’ai jamais rien vu de tel», s’est exclamé Larry Steckel de l’université du Tennessee. Il n’y a que Monsanto qui en tire des bénéfices: plus le dicamba est utilisé, plus nombreux seront les agriculteurs et agricultrices obligées d’acheter auprès de Monsanto des semences résistantes.