La militante inuite analyse les bouleversements engendrés par le changement climatique dans l’Arctique, où le mode de vie indigène est menacé de disparition. Elle est l’une des invités du week-end de débats organisé par le festival We Love Green & « Le Monde », les 1er et 2 juin, au bois de Vincennes.
Née à Kuujjuaq, dans le Nunavik, au nord du Québec, Sheila Watt-Cloutier, 65 ans, a fait de la défense des droits économiques, sociaux et culturels des Inuits le combat de sa vie.
L’Arctique, dites-vous, est le baromètre du monde…
C’est le système de climatisation de la planète et il est en train de se casser, entraînant le changement des courants marins, des conditions météorologiques… Ce qui se passe dans l’Arctique est connecté à la montée des eaux menaçant les petites îles de pays en développement, aux ouragans en Floride ou à La Nouvelle-Orléans, aux tornades, aux incendies et à la sécheresse. Il faut comprendre cette connexion géographique, mais aussi humaine. Je le répète depuis quinze ans : si nous protégeons l’Arctique, nous sauvons la planète. Les Inuits en sont les sentinelles.
L'article
Née à Kuujjuaq, dans le Nunavik, au nord du Québec, Sheila Watt-Cloutier, 65 ans, a fait de la défense des droits économiques, sociaux et culturels des Inuits le combat de sa vie.
L’Arctique, dites-vous, est le baromètre du monde…
C’est le système de climatisation de la planète et il est en train de se casser, entraînant le changement des courants marins, des conditions météorologiques… Ce qui se passe dans l’Arctique est connecté à la montée des eaux menaçant les petites îles de pays en développement, aux ouragans en Floride ou à La Nouvelle-Orléans, aux tornades, aux incendies et à la sécheresse. Il faut comprendre cette connexion géographique, mais aussi humaine. Je le répète depuis quinze ans : si nous protégeons l’Arctique, nous sauvons la planète. Les Inuits en sont les sentinelles.
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