Le maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, a été condamné ce vendredi à quatre ans de prison ferme pour fraude fiscale et a été immédiatement incarcéré. A la différence de son épouse, Isabelle Balkany, qui a été condamnée à trois ans ferme sans mandat de dépôt.
Contrairement à sa femme, Isabelle, condamnée elle aussi pour fraude fiscale (trois ans ferme), Patrick Balkany (quatre ans ferme) dormira ce vendredi soir à la prison de la Santé. Et c’est donc détenu qu’il devrait comparaître le 18 octobre pour le délibéré sur le volet blanchiment et corruption, où sept ans ont été requis contre lui. D’ores et déjà, cette incarcération est largement qualifiée «d’historique», car elle n’est pas la norme dans un tel dossier avec un tel casting politique. «Même si tout n’est pas fini, enfin, les personnalités politiques deviendraient des justiciables comme les autres. C’est, je l’espère, un pas vers la fin de la démocratie de l’exception et de l’entre-soi», a par exemple réagi David Belliard, candidat EE-LV à la mairie de Paris.
Côté communiste, on a illico tweeté sa satisfaction en cette première journée de Fête de l’Humanité. S’il a lui aussi salué la condamnation de Patrick Balkany pour le message qu’elle envoie à la société – «cette délinquance ne doit pas être minorée pour ce qu’elle a de criminel et d’antisocial. Il faut la combattre le plus efficacement possible» –, le député LFI Ugo Bernalicis a, lui, ajouté que «comme pour bon nombre de gilets jaunes, le mandat de dépôt à la barre compte tenu du risque très faible de fuite de M. Balkany, est disproportionné».
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Contrairement à sa femme, Isabelle, condamnée elle aussi pour fraude fiscale (trois ans ferme), Patrick Balkany (quatre ans ferme) dormira ce vendredi soir à la prison de la Santé. Et c’est donc détenu qu’il devrait comparaître le 18 octobre pour le délibéré sur le volet blanchiment et corruption, où sept ans ont été requis contre lui. D’ores et déjà, cette incarcération est largement qualifiée «d’historique», car elle n’est pas la norme dans un tel dossier avec un tel casting politique. «Même si tout n’est pas fini, enfin, les personnalités politiques deviendraient des justiciables comme les autres. C’est, je l’espère, un pas vers la fin de la démocratie de l’exception et de l’entre-soi», a par exemple réagi David Belliard, candidat EE-LV à la mairie de Paris.
Côté communiste, on a illico tweeté sa satisfaction en cette première journée de Fête de l’Humanité. S’il a lui aussi salué la condamnation de Patrick Balkany pour le message qu’elle envoie à la société – «cette délinquance ne doit pas être minorée pour ce qu’elle a de criminel et d’antisocial. Il faut la combattre le plus efficacement possible» –, le député LFI Ugo Bernalicis a, lui, ajouté que «comme pour bon nombre de gilets jaunes, le mandat de dépôt à la barre compte tenu du risque très faible de fuite de M. Balkany, est disproportionné».
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