De nouvelles analyses réalisées par un observatoire régional de l'air français montrent "une légère augmentation" des concentrations d'une certaine famille d'hydrocarbures durant les deux jours qui ont suivi l'incendie de l'usine Lubrizol près de Rouen, indique l'organisme dans un communiqué publié mardi.
Ces hausses de la concentration de 10 hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), sur les 19 mesurés, ont été constatées les 26 et 27 septembre à Isbergues (Pas-de-Calais) et le 27 septembre à Lille (Nord), ce qui est "cohérent avec le passage du panache" venu de l'usine rouennaise, juge l'observatoire Atmo.
Une augmentation de la présence de benzo(a)pyrène, un polluant classé cancérogène appartenant à cette famille de HAP, a notamment été constatée, mais "la valeur maximale enregistrée est dix fois inférieure au seuil de référence, fixé à 1 ng/m3" par 24H00 en moyenne annuelle, précise l'organisme.
Les autres HAP mesurées ne sont en revanche pas réglementées et ne peuvent pas être observées au regard de valeurs de référence. Des précédentes analyses avaient déjà montré "un léger impact du nuage sur la qualité de l'air", mettant en évidence une "augmentation des concentrations en carbone-suie" le 26 septembre, mais dans des valeurs restant "normales (inférieures à 8 ?g/m3 en moyenne horaire)".
Atmo avait ensuite réalisé, en plus de la surveillance habituelle, "18 prélèvements complémentaires sur la trajectoire du nuage", afin de rechercher plus particulièrement des HAP et métaux lourds, "étendant la liste des composés habituellement recherchés de 14 à 31".
L'article
Ces hausses de la concentration de 10 hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), sur les 19 mesurés, ont été constatées les 26 et 27 septembre à Isbergues (Pas-de-Calais) et le 27 septembre à Lille (Nord), ce qui est "cohérent avec le passage du panache" venu de l'usine rouennaise, juge l'observatoire Atmo.
Une augmentation de la présence de benzo(a)pyrène, un polluant classé cancérogène appartenant à cette famille de HAP, a notamment été constatée, mais "la valeur maximale enregistrée est dix fois inférieure au seuil de référence, fixé à 1 ng/m3" par 24H00 en moyenne annuelle, précise l'organisme.
Les autres HAP mesurées ne sont en revanche pas réglementées et ne peuvent pas être observées au regard de valeurs de référence. Des précédentes analyses avaient déjà montré "un léger impact du nuage sur la qualité de l'air", mettant en évidence une "augmentation des concentrations en carbone-suie" le 26 septembre, mais dans des valeurs restant "normales (inférieures à 8 ?g/m3 en moyenne horaire)".
Atmo avait ensuite réalisé, en plus de la surveillance habituelle, "18 prélèvements complémentaires sur la trajectoire du nuage", afin de rechercher plus particulièrement des HAP et métaux lourds, "étendant la liste des composés habituellement recherchés de 14 à 31".
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